Une autre vie (8/11/2004)
Deux campanules bleutées
La fraîcheur d’un sous bois
Sur le bord d’un sentier
Je suis là près de toi
Une brise légère
Un marcheur qui passe
Je me courbe en arrière
Te frôle avec audace
Mes pétales te caressent
Je me glisse contre toi
offre moi ta tendresse
Ouvre moi grand tes bras
Tous ces mots tous ces gestes
Cachés avec pudeur
Sans gêne et sans faiblesse
S’évadent de mon cœur
Je t’aime maman,
Je n’ai pu te le dire
Dans ce monde d’avant
Tu avais choisi de fuir
En fleurs de printemps
Nous voilà réunies
Je savoure ces instants
Contre ton cœur blottie
Mon âme est apaisée
Lorsque arrive la nuit
T’avoir retrouvée
C’est ça le paradis
Gisèle
Commentaires (2)
1. Nono 14/09/2009
Je ne me lasse pas de lire tes poèmes, ils sont super beaux, tu dis dans celui-ci, que tu n'as pas pu dire à ta Maman "Je t'aime" mais aujourd'hui, Oursonne je voulais simplement te dire, ta Maman sans que tu lui dises ce magnifique mot, elle l'a ressenti, elle savait que tu l'aimais,une maman a le pouvoir de capter beaucoup de choses, Bisous Oursonne Moi aussi je t'aime
2. jakouille 22/03/2009